Les 5 principes du Reiki


"Être heureux est un choix"

 

Ci-après vous trouverez une partie du texte inscrit sur la pierre tombale de Mikao Usui, évoquant les cinq principes Reiki (écrite par Jazahuro Ushidaen Masayuki Okada, février 1927).

 

«Afin de pouvoir enseigner ceci (le Reiki) aux autres, vous devrez observer les cinq principes de l’empereur Meiji et les enfermer dans votre coeur. Ils doivent être prononcés chaque jour, une fois le matin et une fois le soir.

  1. Aujourd’hui je ne me mets pas en colère.
  2. Aujourd’hui je ne me fais pas de soucis.
  3. Aujourd’hui je rends grâce pour tout ce qui vit.
  4. Aujourd’hui je travaille avec dévouement.
  5. Aujourd’hui je suis aimable envers tous ceux que je rencontre.

Le but ultime est de comprendre l’ancien secret pour devenir heureux ainsi que de découvrir un remède pour maintes affections. Lorsque vous observerez ces principes, vous acquerrez l’esprit paisible des vieux sages».  

 

Ci-après une explication des principes Reiki:

 

 

«Aujourd’hui je ne me mets pas en colère»

 

La colère est en réalité de l’énergie gaspillée. Lorsque vous vous fâchez, un grand réservoir d’énergie est entamé pour le réflexe de 'combat ou fuite’. Dans les anciens temps, lorsque nos ancêtres erraient encore dans les forêts avec leurs massues et leurs javelots pour attaquer les animaux sauvages, ce réflexe était tout à fait approprié. Il y avait beaucoup d’animaux sauvages et les dangers étaient multiples, donc le choix de combattre ou de fuir lors d’un danger, était vital.

 

A présent cependant, ce réflexe n’est plus très approprié. Lors d’une colère, vous consommez beaucoup de votre énergie pour quelque chose d’absolument non-productif. Généralement, l’expression de colère ou d’irritation ne résout pas un problème. Au contraire : en tempêtant et en fulminant, vous ne faites qu’aggraver la situation. D’autres se fâchent sur vous en retour, ce qui crée un cercle vicieux. Exprimer votre colère n’a donc pas d’autre effet que de pouvoir extérioriser cette énergie pour qu’elle ne 'fermente’ plus à l’intérieur. Il n’est pas bon pour autant de supprimer la colère ou l’irritation. Cela crée une colère intériorisée causant de la frustration. La frustration à son tour peut se figer dans le corps et causer toutes sortes de maladies. Il n’est donc plus souhaitable de supprimer la colère.

 

La solution est de regarder votre colère. Observer-la sans la supprimer. Souvent, il ne sera pas évident de prendre du recul pour regarder celle-ci au moment même où elle se manifeste. Ce qui est pourtant tout à fait possible après coup. Analysez ce qui a précisément causé votre colère, essayez d’observer scrupuleusement ce qui a déclenché vos émotions.

 

La première étape d’une colère est généralement une pensée 'colérique’. Vous allez probablement découvrir que vous aviez une certaine pensée à l’égard d’une situation ou d’une personne, et qu’une irritation se manifestait dans cette pensée. Elle apparaîtra souvent lorsqu’une personne ou une situation n’est pas comme vous le souhaitez. Comme le monde ne répond pas à vos attentes, vous vous mettez en colère. La deuxième étape consiste souvent à répéter un nombre de fois et en plusieurs variations cette pensée colérique. Cette répétition génère ensuite une certaine émotion : vous sentez la colère monter en vous. La troisième étape de la colère est l’expression de l’émotion dans le corps physique. Plus la colère est grande, plus elle se fige dans le corps. Une des premières manifestations fréquentes est l’augmentation de la tension musculaire. Une autre est que les veines se dilatent en sorte qu’une plus grande quantité de sang puisse passer. Le rythme cardiaque augmente et une grande quantité d’énergie est mobilisée grâce à l’hormone adrénaline. De cette manière, votre corps est préparé pour combattre ou pour fuir.

 

Après observation, demandez-vous : «qu’est-ce que cette colère ou cette irritation m’a apporté? Qu’est ce que cela m’a donné? Cela a-t-il résolu quelque chose? Si vous pratiquez cette analyse régulièrement, vous noterez probablement que le fait de vous mettre en colère ne vous apporte pas grand-chose. La situation ou la personne en question ne s’adapte pas à vos attentes, puisque celles-ci sont simplement irréalistes. En plus, vous avez créé une ambiance désagréable et provoqué la colère chez d’autres.

 

Après un certain temps, il sera probablement possible d’observer la colère en prenant du recul au moment même où cette énergie se manifeste. Et en fait, dans un premier temps, il ne faut rien changer pour que la colère s’efface, simplement observer qu’elle est inutile. Après un temps encore plus long, vous pourrez déjà voir arriver la première phase de la colère sous la forme de la pensée colérique, et vous pourrez par la suite la regarder sans vous identifier avec elle. Vous remarquerez alors que vous pourrez éviter la colère ou l’irritation sans les supprimer, parce que votre colère ne s’est pas encore figée en émotions et expressions corporelles. C’est ça la maîtrise, évoquée par cette phrase: «Aujourd’hui je ne me mets pas en colère».

 

 

«Aujourd’hui je ne me fais pas de soucis»

 

Se faire des soucis mène souvent à la manifestation de ceux-ci. Imaginons que vous vous faites des soucis par rapport à un examen que vous devez réussir le lendemain. Vous avez fait de votre mieux pour apprendre ce que vous êtes censé savoir, mais vous n’arrêtez pas de vous soucier du résultat. La nuit avant l’examen, vous dormez très mal, tellement vous êtes soucieux. Le lendemain vous êtes épuisé et vous arrivez à peine à vous concentrer. Vous allez à l’examen, et ce sera une catastrophe. Les soucis produisent donc justement ce que vous craignez. Cet exemple est bien sûr un peu simpliste et il y a beaucoup de choses faisant l’objet de vos soucis, qui seront nettement plus compliquées. Néanmoins, il reste un fait que 'se faire des soucis’ ne résout rien. Cela ne vous apporte rien, ni à ceux pour lesquels vous vous faites des soucis. Au contraire, vous créez une aura négative.

 

Les soucis se présentent souvent sous forme d’un raisonnement circulaire. Pour revenir à l’exemple susmentionné : «Je suis convaincu que je ne vais pas réussir cet examen» → «Je ne suis simplement pas bon en maths» → «Cela ne sert à rien de bien étudier» → «Je suis convaincu que je ne vais pas réussir cet examen». Il sera clair que ce genre de raisonnements circulaires ne mènent à rien.

 

Tout comme pour la colère, la meilleure démarche pour apprendre à gérer vos soucis consiste à observer vos émotions et vos réactions physiques. De nouveau en trois étapes: d’abord après s’être fait des soucis, puis au moment où ils apparaissent et finalement avant leur manifestion. A la longue, comme vous aurez observé maintes fois dans le passé quelles pensées mènent à vos pensées soucieuses, vous pourrez apprendre à prévoir à quel moment vous serez enclin à vous faire des soucis.

 

Si vous voyez arriver ce moment, au lieu de cibler votre énergie sur le négatif (par exemple: «Je suis convaincu que je ne vais pas réussir cet examen»), essayez de la cibler sur le positif («Si j’étudie bien, je parviendrai à réussir cet examen»). Dans la vie, ce sur quoi vous dirigez votre énergie, deviendra réalité. Si vous mobilisez votre énergie dans des raisonnements circulaires négatifs, ils auront tendance à se manifester. Si, par contre, vous mobilisez votre énergie dans des pensées positives, leurs manifestations seront également positives.

 

Une manière de cibler vos pensées positives sur ce que vous souhaitez réaliser dans votre vie, est l’utilisation d’affirmations. Il s’agit de phrases condensées qui affirment que ce qui vous souhaitez, a déjà été réalisé. Voici quelques exemples:

  • «Maintenant je suis en bonne santé et énergique»
  • «Je gagne assez d’argent pour mener une vie confortable»
  • «Chaque jour je me sens de mieux en mieux»
  • «Le Reiki m’aide à évoluer et à réaliser une vie heureuse»
  • «J’ai autour de moi un cercle d’amis chaleureux»
  • «Je suis heureux dans ma relation»

Une autre façon de cibler vos pensées sur la manifestation d’événements positifs dans votre vie est de noter sur papier les problèmes qui font l’objet de vos soucis, et d’essayer de les résoudre. Souvent, vous n’arrivez pas à bien cerner ou comprendre le problème en question, ce qui vous empêche de le résoudre. En le notant en termes clairs et en l’analysant, il sera généralement plus facile de résoudre le problème pas à pas.

 

 

«Aujourd’hui je rends grâce pour tout ce qui vit»

 

Il y a deux attitudes opposées concernant les situations que nous rencontrons dans la vie. L’un pense : « Le verre est à moitié plein», et l’autre pense : «Le verre est à moitié vide». Bien que les deux descriptions soient justes si le verre est à moitié rempli, l’image qui résulte de la première est complètement différente de l’autre. La personne qui pense que le verre est à moitié vide devra probablement gérer beaucoup de déceptions dans sa vie, alors que la personne qui pense que le verre est à moitié plein, trouve que la vie lui offre beaucoup de belles choses.

 

Il est indéniable qu’on n’a pas la même vision du monde le jour où l’on s’est levé du pied gauche, ou le jour où on est en pleine forme. Si vous y prêtez attention, vous remarquerez que le jour où vous êtes de mauvaise humeur, vous ne faites que rencontrer des personnes et des situations qui renforcent cet état d’âme. Et le jour où vous êtes de bonne humeur, vous avez l’impression de rencontrer beaucoup plus de personnes et de situations agréables. Une explication est que sous l’influence de votre mauvaise humeur, vous voyez seulement des choses qui correspondent à votre image du monde de ce moment-là. Les autres choses sont là aussi, seulement elles ne vous frappent pas. Le même principe s’applique aux jours de bonne humeur: vous ne remarquez que les aspects plaisants de la vie.

 

Energétiquement parlant, tout ce sur quoi nous dirigeons notre énergie, agrandit et augmente. Alors que tout ce à quoi nous ne prêtons pas attention (y compris l’attention négative), diminue. Concentrez votre attention donc sur les aspects de la vie que vous aimeriez voir se manifester ; de cette manière, vous vous ouvrez de plus en plus à leur réalisation et ils ont la possibilité de grandir et de se manifester. Si, par contre, vous concentrez votre attention sur tous les problèmes de la vie, ceux-ci auront tendance à augmenter. Cela ne signifie pas qu’il faille négliger les problèmes ou faire comme s’ils n’étaient pas là, mais donner toute son attention aux problèmes ne résout rien et ne fait que les augmenter. A la longue, toute votre vie se présente comme problématique, alors que cela aurait pu être tout à fait différent grâce à une autre disposition.

 

«Aujourd’hui je rends grâce pour tout ce qui vit», signifie encore autre chose. Il ne s’agit pas seulement de votre perception de la vie, mais également de l’acceptation totale de son évolution. Cela implique que vous vous acceptiez totalement, aussi bien dans vos 'bons’ côtés que dans vos 'mauvais’ côtés. Car si vous n’acceptez que vos 'bons’ côtés et que vous repoussez vos 'mauvais’ côtés, vous créez pour ainsi dire un dédoublement de votre personnalité : cette partie-ci a sa raison d’être, mais pas cette partie-là. A un moment donné, les aspects refoulés (appelés également des sous-personnalités) finiront quand-même par refaire surface. Il est donc inutile de les supprimer.

 

Le but n’est pas de vous perfectionner pour devenir «meilleur». De toute façon, cela est très difficile et quasi-impossible pour la plupart des mortels. Et la question qui se poserait alors est: «qui perfectionne qui?». Quand vous essayez de vous perfectionner, une partie de vous-même tente d’en perfectionner une autre : autre tentative donc de créer un dédoublement de la personnalité. Non, les mots-clés ici sont intégration et unification. Et le perfectionnement de vous-même vous mènerait dans le sens opposé de l’illumination ou de l’unification. Si vous ne vous sentez pas 'un’ avec vous-même, comment pourriez-vous vous sentir un avec les autres ou avec la nature ? L’essentiel est de vous accepter entièrement et d’accepter les autres : «Je suis parfait tel que je suis et tu es également parfait tel que tu es». La force divine ne se contente pas d’à-peu-près. Vous êtes parfait tel que vous êtes ; en essence, vous êtes déjà illuminé ; à l’intérieur de vous, vous êtes déjà rayonnant, aimable et plein d’amour. Il faut seulement s’en rendre compte. Il s’agit de réaliser votre véritable 'moi’, de réaliser qui vous êtes vraiment.

 

Il en est de même pour les autres, les situations et le monde autour de vous. Le monde est bien, voire parfait tel qu’il est. Ce sont seulement vos attentes et le jugement que vous portez sur les choses, les gens et les situations autour de vous, qui font que vous n’êtes pas content du cours des événements. Les choses en elles n’ont pas de signification, pas de charge, ne sont ni bonnes, ni mauvaises. Elles sont telles qu’elles sont. C’est vous qui leur donnez une signification en interprétant avec votre mental le cours des choses. C’est pourquoi vous ne voyez plus comment le monde est 'vraiment’ : en regardant le monde, vous manquez simplement d’objectivité. Pendant une partie de la journée, essayez de ne pas interpréter et d’accepter les événements tels qu’ils se présentent, sans leur coller l’étiquette de 'bon’ ou 'mauvais’. Cela peut être très révélateur et libérateur.

 

Et même si certaines choses que nous rencontrons sur notre chemin, sont difficiles ou désagréables, nous en avons besoin pour notre évolution spirituelle. Les confrontations à des personnes et à des situations difficiles nous apprennent énormément. Elles nous aident grandement à devenir 'adultes’ et mâtures, même si ce n’est pas toujours agréable. Si vous êtes reconnaissant pour tout ce que vous rencontrez sur votre chemin de vie, vous acceptez également les aspects difficiles de la vie et vous assumez la responsabilité d’en tirer des leçons.

 

 

«Aujourd’hui je travaille avec dévouement»

 

Travailler avec dévouement ou amour ajoute une nouvelle dimension à ce que vous faites. Disons que vous allez chez un boulanger qui va chaque jour à son boulot à contrecoeur. Il n’aime pas son travail et ne fait aucun effort pour l’aimer. Vous entrez dans le magasin et un visage grincheux vous salue en disant : «Ah, c’est encore vous». Il est fort à parier que vous n’y retournerez plus. 

 

Travailler avec plaisir n’offre pas seulement quelque chose à vous-même, mais également à l’autre, celui ou celle de qui vous êtes au service. Dans l’exemple du boulanger, l’effet ne se fait pas seulement sentir dans l’accueil, mais aussi dans le produit même : probablement, le pain aura moins bon goût que celui du boulanger qui adore son travail. Evidemment, il arrive à tout le monde de ne pas avoir envie de travailler certains jours. Nous parlons ici d’une tendance générale. Si vous constatez que vous allez régulièrement travailler à contrecoeur, le moment est venu de réfléchir sur la question : «suis-je bien à ma place ici» ? 

 

Il a aussi les gens qui ne travaillent que pour la rémunération qui les attend. Le même principe s’applique ici: si vous travaillez seulement pour l’argent que cela vous rapporte ou pour l’appréciation ou le statut, votre motivation n’est pas intérieure, mais déterminée par des facteurs externes. Alors, il ne faut pas grand chose pour que vous vous sentiez déçu : le salaire de votre collègue est juste un peu au-dessus du vôtre, ou vous avez fait de votre mieux mais vous n’avez pas reçu les compliments attendus en retour, ...

 

En faisant votre travail sans attendre une rémunération (ce qui ne veut pas dire que vous ne pourriez pas en avoir), vous diminuez donc le risque de frustrations et de déceptions. Si, en plus, vous travaillez avec dévouement et enthousiasme, votre travail offrira plus de satisfaction à tous, vous compris. Si, finalement, vous faites votre travail d’une manière désintéressée, cela vous aidera à évoluer spirituellement et à vivre en harmonie avec vous-même et avec les autres.

 

 

«Aujourd’hui je suis aimable envers tous ceux que je rencontre»

 

Lorsque vous êtes aimable à l’égard des gens que vous rencontrez, ceux-ci vous traiteront aussi d’une manière aimable. Comme le dit le proverbe: «un bienfait n’est jamais perdu». Une attitude aimable vis-à-vis des personnes que vous fréquentez améliore vos relations avec elles, ce qui rendra votre vie sera plus harmonieuse et heureuse.

 

La gentillesse que vous témoignez vis-à-vis des autres se répandra aussi autour de vous. Peut-être avez-vous déjà entendu dire que le battement d'ailes d’un papillon a un effet sur ce qui se passe de l’autre côté du globe. Lorsque vous êtes aimable à l’égard d’une autre personne, cela fera appel à quelque chose en elle, qui fait qu’elle sera à son tour aimable dans ses contacts (le principe PIF («Pay It Forward», payer à l’avance)). Ainsi, votre accueil aimable aura une répercussion sur d’autres personnes que vous n’avez peut-être jamais rencontrées, et l’amabilité se répandra comme une traînée de poudre.

 

La gentillesse peut être manifestée de trois manières différents: mentalement, verbalement et concrètement. Le premier niveau (et le plus facile) est d’être aimable dans vos actes. Il ne convient pas seulement d’être aimable à l’égard de personnes, mais également à l’égard des animaux et des plantes. Un comportement dépourvu de gentillesse vis-à-vis d’un animal aura aussi ses répercussions sur le reste du monde. Vous pourrez aussi essayer de mettre de la gentillesse dans vos paroles. En étant de plus en plus attentif au caractère aimable de vos pensées, vous pourrez finalement apprendre à être aimable à tous les niveaux. Il est dit que les gens qui ont perfectionné ces trois niveaux, seront approchés d’une manière paisible, même par des animaux sauvages.